Le cinéma, comme toutes les industries, ne dédaigne pas quelques dollars supplémentaires. Le placement de produits est assez connu ou reconnu par le grand public. La montre de James Bond, les Audi du Transporteur, la Vespa de Vacances à Rome, le parfum du bain des Visiteurs, etc.
Le placement d’idées serait plus insidieux par son influence sur le scénario et les dialogues.
S’en offusquerait-on ?
Scénarios et dialogues, sont écrits par des êtres dont les idées et valeurs collent à leur travail, inconsciemment ou pas, ils véhiculent des idées. S’ils acceptent un placement d’idées d’autrui, une modification donc de l’idée originelle, jusqu’où peuvent-ils aller ?
La loi peut les contraindre à ne pas aller trop loin, soit, mais le créateur restera maître du jeu selon sa cupidité, un moteur extrêmement puissant. L’intégrité du réalisateur, je n’y crois guère.
Dans le cas de l’adaptation d’un roman, la pastille peut être plus difficile à faire passer. Si une certaine liberté est admise on ne peut prêter à un personnage des idées en contradiction avec son image au prétexte d’un financement si important soit-il. James Bond ne pourra jamais afficher une sympathie quelconque pour une Russie communiste, même si les filles y sont belles, et la vodka exceptionnelle.
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